Le doublé qu’il a mis contre Toulouse en Coupe de France le week-end dernier a mis en appétit Rémy Cabella.
Revenu de Newcastle par le biais d’un prêt puis d’un transfert, le meneur de jeu peine à avoir un réel impact sur le jeu olympien. Et il le sait très bien, lui qui voudrait être plus performant avec l’OM alors qu’il y a quelques années de cela, il menait Montpellier au titre de champion de France.
« Parfois, je me suis posé des questions, ça me saoule de ne pas réussir ce que je veux. Ces derniers temps, ce n'est pas que j'étais nul mais je ne marquais pas. À vingt ans, ça serait passé. À vingt-six, après avoir été international, être passé par l'Angleterre, on attend plus de moi. C'est logique. S'il faut faire moins de superflu, j'en ferai moins. Mais l'essentiel, c'est l'efficacité. J'en avais moins, je tentais moins de frappes devant le but. Il y a des matches durant lesquels je n'ai pas frappé au but. Je n'ai donc servi à rien. À mon niveau, ce n'est pas normal de ne pas tenter, de ne pas créer. Un joueur comme moi doit au minimum tenter deux, trois, quatre frappes par match. Sinon, cela veut dire que je ne suis pas dans la bonne situation », a confié à L’Equipe l’ancien joueur de Newcastle, persuadé qu’il est capable d’enflammer le Vélodrome à l’heure où le train OM est en marche pour un projet à moyen terme. Et le meilleur moyen serait sans conteste de se montrer inspiré et efficace ce dimanche soir pour la venue de Monaco.