Comme dans tous les clubs de Ligue 1, une négociation a été entamée entre la direction et les joueurs concernant une baisse des salaires à l’OM.
Des discussions indispensables dans la mesure où l’Olympique de Marseille, comme tous les clubs de Ligue 1, ne percevra pas le dernier versement des droits télévisuels et ne bénéficie plus des habituelles rentrées d’argent au niveau de la billetterie. Néanmoins, Jacques-Henri Eyraud semblait patiner dans la semoule dans ce dossier des baisses des salaires, plusieurs cadres du vestiaire étant notamment réfractaires à une diminution de leurs émoluments. Toutefois, les négociations avanceraient dans le bon sens à en croire les indiscrétions glanées par 20 Minutes.
« Il n’y a pas d’énorme dissension » affirme notamment un témoin des négociations, pour qui un accord risque bien d’être entériné dans les jours à venir entre les joueurs de l’Olympique de Marseille et la direction au sujet d’une baisse des salaires sur une période donnée. Avec l'annulation de la saison, Eyraud va-t-il encore muscler son discours et demander une baisse définitive d'une partie des salaires, en raison de la suppression des droits TV pour les prochains mois ? Le sujet risque d'être plus complexe que prévu.
Par ailleurs, une autre question se pose depuis jeudi et l’arrêt officiel de la Ligue 1 : les joueurs sont-ils officiellement en vacances ? Selon 20 Minutes, les services administratifs de l’OM souhaitent laisser les joueurs au chômage partiel jusqu’à la fin juin. Ensuite, chacun sera libre de partir en vacances en respectant bien évidemment les contraintes sanitaires du gouvernement. Contrairement à certains clubs dont Lille, le PSG ou Lyon font partie, l’Olympique de Marseille n’a pas encore communiqué officiellement par la voix de son directeur sportif ou de son président depuis l’annonce de la fin de la saison de Ligue 1. Nul doute que cela devrait être le cas dans les prochains jours, notamment afin d’évoquer la qualification du club pour la prochaine Ligue des Champions et la situation du club qui reste globalement inquiétante sur le plan financier.