Lorsque le Japonais Hiroki Sakai est forfait, comme c’est le cas actuellement, Rudi Garcia n’hésite pas une seule seconde concernant le nom de sa doublure.
Depuis plusieurs mois, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille fait entièrement confiance à Bouna Sarr au poste de latéral droit. L’ailier franco-guinéen, barré par la concurrence dans le secteur offensif, a accepté de descendre d’un cran et ne le regrette pas. En effet, l’ancien Messin prend du plaisir en défense et n’est pas surpris par sa réussite dans son nouveau rôle.
« Sans aucune prétention, non. Je savais que j’avais des qualités en moi, c’est juste que j’arrive enfin à les montrer, a confié le Marseillais au quotidien Le Parisien. Après, il faut reconnaître que le coach a bien senti le coup en me relançant à ce poste-là. Le poste de latéral est spécial à l’OM : l’équipe a souvent la possession, et donc les latéraux sont très offensifs, ce qui est ma qualité première. Je touche beaucoup le ballon, je peux me projeter, donc je suis épanoui. Mais je n’oublie pas qu’il faut encore que je progresse dans les tâches défensives, tout n’est pas parfait… »
Bouna Sarr pense à la sélection
Du coup, le Mondial 2018 avec l’équipe de France est dans un coin de sa tête, d’autant que Djibril Sidibé est incertain. « Au fil des matchs, ça l’est de plus en plus, oui, a-t-il avoué. Mais j’espère que Djibril va se remettre à temps. Pour moi, il est celui qui mérite le plus d’aller à la Coupe du monde. Après, personnellement, je continue à me focaliser sur mes prestations. Je ne commence pas un match en pensant à l’équipe de France. Je pense à mon travail, à l’OM et aux supporters. » Soit le meilleur moyen de convaincre le sélectionneur Didier Deschamps.