De retour de blessure, Romain Alessandrini part en opération séduction à l’Olympique de Marseille. Et pas seulement auprès de son nouvel entraîneur Rudi Garcia.
Le milieu offensif le sait, sa cote de popularité n’est pas au mieux dans la cité phocéenne où les supporters ne l’épargnent pas sur la toile. De quoi affecter l’ancien Rennais, pas du tout adepte des réseaux sociaux et qui ne comprend pas cette méchanceté gratuite notamment liée à ses critiques sur l’ancien coach Marcelo Bielsa.
« Le public m'a pris en grippe. (…) Les gens ont la critique facile et oublient que nous sommes des êtres humains, avec nos qualités et nos défauts, a regretté le Marseillais dans La Provence. Nous avons la chance de jouer au football, d'accord, mais qui sont-ils pour nous juger comme ça ? C'est facile de se mettre derrière un ordinateur et de taper "on ne va plus l'appeler Alessandrini, mais le N.11". OK, mais qui sont-ils pour dire ça ? Personne ne connaît nos vies, nos problèmes. Je trouve cela dommage, c'est un manque de respect tout simplement. Malheureusement, ça fait partie de cette nouvelle génération et ce n'est pas fini. »
« Bielsa nous a laissés dans la merde »
« Bielsa ? J'assume tout ce que j'ai dit et je l'assumerai encore, a-t-il insisté. (...) Oui, il a apporté quelque chose d'extraordinaire à l'OM. L'équipe était fantastique, nous marquions des buts, c'était la folie au stade. Mais six mois après, il nous a un peu laissés dans la merde (sic). Je paye peut-être le fait d'avoir dit ça, mais je suis franc, j'assume. Lui aussi est quelqu'un de franc. Quand il fallait dire les choses, il le faisait. Pourquoi nous, joueurs, devrions-nous nous priver de dire ce qu'on pense ? » Pas sûr qu’Alessandrini ait trouvé les bons mots pour toucher le cœur des supporters.