Déterminé à quitter son club formateur Lyon, Farès Bahlouli avait envisagé un départ à l’Olympique de Marseille. L’ancien entraîneur marseillais Marcelo Bielsa avait exigé sa signature avant de claquer la porte.
L’entretien de Farès Bahlouli pour So Foot ne manque pas d’anecdotes croustillantes. Parmi les passages étonnants de sa carrière, le milieu offensif s’est souvenu de son été 2015. Le joueur formé à l’Olympique Lyonnais, frustré par son manque de temps de jeu, avait décidé de prendre son envol. L’Olympique de Marseille et son président Vincent Labrune s’étaient alors présentés à la demande du coach Marcelo Bielsa.
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— SO FOOT (@sofoot) December 26, 2024
« Je suis convoqué au Tournoi de Toulon, on le gagne avec l’équipe de France, a raconté le milieu offensif actuellement sans club. Je fais une super compétition. Derrière, beaucoup de clubs sont intéressés, mais je discute avec Monaco depuis février. Luis Campos me fait un gros pressing, il m’appelle souvent, il vient me voir. Mais au moment du Tournoi de Toulon, j’hésite, car Marcelo Bielsa, qui entraîne Marseille, vient voir mon premier match. Au bout de vingt minutes de jeu, il dit au président de l’OM : "Tu me le ramènes dans mon équipe !" Vincent Labrune appelle mon agent : "Bielsa veut Farès à tout prix." Quand il s’intéresse à toi, tu n’es pas indifférent… Je vais à Monaco. J’ai suivi mon instinct, et heureusement, car c’est l’été où Bielsa s’en va. »
Bahlouli a adoré Bielsa
Finalement, la collaboration avec l’Argentin commencera à Lille en 2017. « Quand il arrive, c’est une révolution. C’est le meilleur entraîneur qui puisse exister. C’est vraiment la première fois que je travaille avec un coach avec qui le côté humain est important. J’en ai connu des gentils, mais tu restes une marchandise, tu vaux tant, si tu as de la valeur, tu vas jouer. Avec Bielsa, c’est incroyable. Il pue le foot, il connaît le foot, il vit pour le foot, il donne sa vie pour le foot. Mais ce n’est pas tout le monde qui peut tenir avec lui. Je n’ai jamais été aussi en forme de ma vie qu’avec Bielsa. La pesée tous les matins : si tu as 100 ou 200 grammes de trop, tu ne peux pas t’entraîner, tu dois aller courir. Une dinguerie », s’est emballé Farès Bahlouli.