En panne de but et de confiance depuis le début de la saison, Dario Benedetto peut-il être menacé par Luis Henrique à l’Olympique de Marseille ?
La question se pose, dans la mesure où le Brésilien de 18 ans est décrit en interne comme un grand potentiel, mais se positionne davantage comme un concurrent de Payet ou de Radonjic sur un côté. En revanche, le changement de système d’André Villas-Boas, qui a utilisé un 4-4-2 en losange face à Bordeaux samedi soir, est susceptible de rabattre les cartes. Dans ce dispositif, Luis Henrique pourrait être potentiellement associé à Florian Thauvin. L’option est viable selon Florent Germain, lequel a estimé sur RMC que l’entrée de Luis Henrique face à Bordeaux avait ravi le staff marseillais même si pour l’heure, il est encore trop tôt pour se prononcer sur le talent de la recrue achetée 8 ME à Botafogo.
« Benedetto est le boulet du moment. C’est beaucoup, c’est même trop… On se demande si ça va durer. Je ne sais pas s’il sera titulaire mercredi en Ligue des Champions contre l’Olympiakos. Car au-delà de ses mauvaises performances, en plus, il y a un petit pépin physique. Benedetto va faire le voyage avec l’OM en Grèce. Mais il n’est pas à 100 %. Il est encore fragilisé. Quand il est en forme, c’est compliqué… Mais ça devient inquiétant. Il traverse certains matchs comme un fantôme. Il ne touche pas de ballons, il ne se passe rien. C’est embêtant. Luis Henrique ? Il n’a pas été mal sur son entrée en jeu. On ne va pas s’enflammer. Il a fait 10 minutes intéressantes. À 18 ans, il aurait pu en faire trop. Mais il a joué juste. C’est ça qui est intéressant. Il n’a pas fait du Radonjic. Il dégage une certaine puissance. Je ne fais aucun bilan, mais ça donne juste envie de le revoir plus longuement. Benedetto doit se réveiller. Villas-Boas ne lancera pas Luis Henrique dans le grand bain de la C1 à 18 ans tout de suite. Mais à un moment donné, la concurrence va marcher » a fait savoir le correspondant permanent de la radio à Marseille. Dario Benedetto a donc tout intérêt à se réveiller car désormais, la concurrence lui fera payer ses mauvaises prestations.