En l’espace de seulement quelques mois à l’OM, Faris Moumbagna s’est imposé comme l’un des joueurs les plus clivants de l’effectif marseillais. Il était temps pour Mehdi Benatia d’intervenir.
Apprécié par une partie des supporters de l’Olympique de Marseille pour sa puissance, sa générosité et son état d’esprit irréprochable, Faris Moumbagna fait néanmoins l’objet d’un intense bashing de la part d’une autre partie des supporters mais surtout des consultants. Dézingué dans les grandes largeurs par Christophe Dugarry ou encore par Daniel Riolo sur les ondes de RMC depuis quelques jours, l’avant-centre camerounais de 23 ans vient pourtant de réaliser une très belle semaine avec deux buts importants face à Benfica puis Toulouse. Peu à peu, le Moumbagna-bashing prend de l’ampleur sur les plateaux TV, ce qui a obligé Mehdi Benatia a sortir du bois pour défendre son attaquant, recruté pour seulement 8 millions d’euros en provenance de Norvège au mois de janvier.
OM : Moumbagna c’est JPP, Riolo où es-tu ? https://t.co/LTPJ0k3Mwo
— Foot01.com (@Foot01_com) April 22, 2024
Dans les colonnes de L’Equipe, le conseiller de Pablo Longoria a défendu le recrutement de Faris Moumbagna en expliquant que l’attaquant camerounais avait un profil spécifiquement recherché par le club et que ses statistiques n’étaient pas aussi catastrophiques que ce que certains veulent bien dire. « Quand il nous a été recommandé par la cellule de recrutement du club, on cherchait un déménageur, un mec sur qui s’appuyer devant, qui va aller au combat et qui vient en complément avec un profil totalement différent. Là, avec quatre buts et une passe décisive, on n’est pas du tout sur des stats de joueur catastrophique et on est au moins obligé de lui reconnaître une certaine persévérance. Il est athlétique, va très vite, a beaucoup de qualités requises dans le foot moderne mais je lui rappelle souvent qu’il doit aussi passer par une grande quantité de travail. S’il était fini à 23 ans, ça se saurait » a lancé Mehdi Benatia, totalement dans son rôle en défendant ainsi Faris Moumbagna, auteur de 52 buts en 174 matchs depuis le début de sa carrière, de statistiques loin d’être honteuses pour un joueur en plein développement et qui découvre à peine le top 5 européen.