Dans un entretien accordé à une radio espagnole, Joan Laporta a révélé l’identité des clubs secrètement favorables à une participation à la Super Ligue. L’Olympique de Marseille a ainsi été dénoncé par le président du FC Barcelone. Une déclaration qui a immédiatement fait réagir le club phocéen.
Dans le feuilleton de la Super Ligue, Joan Laporta a lâché une petite bombe ce vendredi. Le président du FC Barcelone, seul allié officiel du Real Madrid dans ce projet, a révélé l’identité des autres clubs secrètement favorables à une entrée dans cette compétition. Le dirigeant catalan a notamment cité des cadors italiens, les principales écuries portugaises et « des équipes françaises comme l’Olympique de Marseille ». Sa révélation fait pas mal de bruit dans l’Hexagone étant donné que le club phocéen, par l’intermédiaire de son président Pablo Longoria, s’était catégoriquement opposé à la création de la Super Ligue.
Joan Laporta, président du Barça, a annoncé que l'OM faisait partie des équipes intéressées/qui pourrait être intégrées à la Super League, à partir de la saison prochaine, ou 2025-2026.
— #TeamOM Officiel (@TeamOM_Officiel) February 2, 2024
Les autres clubs : Real, Inter, Milan, Napoli, Roma, Sporting, Benfica, Porto, Ajax,… pic.twitter.com/wjcXQqEcQp
D’ailleurs, le pensionnaire du Vélodrome s’est empressé de démentir l’affirmation de Joan Laporta. « Pablo Longoria a déjà parlé publiquement le 21 décembre dernier et la position du club n’a pas changé », a répondu l’Olympique de Marseille auprès de RMC. Dans sa précédente sortie sur le sujet, le président marseillais considérait que l’existence de compétitions menées par « autant d’organisateurs différents, c’est la catastrophe du football ». Selon lui, « ce n’est pas le moment de la division ».
L'OM sous pression ?
Alors pourquoi Joan Laporta a-t-il cité l’actuel septième de Ligue 1 ? Egalement contacté par la radio française, un dirigeant d’A22, la société qui porte le projet, constate que « certains (clubs) sont certainement plus motivés pour participer à notre projet que leurs déclarations publiques ne le laissent penser ». Ces formations cachées dans l’ombre auraient peur d’éventuelles représailles de la part de l’UEFA, capable de prononcer des sanctions liées au fair-play financier. L'Olympique de Marseille et son président seraient-ils sous la menace ?