Pas forcément concerné par la fin de la fenêtre du marché des transferts puisqu’il est libre, Adil Rami a néanmoins mis un point d’honneur à retrouver rapidement un club.
Il s’est engagé ce mardi en faveur de Fenerbahçe, pour tenter de relancer une carrière au point mort. Il s’est en effet fait virer par l’OM pour une faute lourde qu’il conteste, à savoir notamment son choix de participer à l’émission TV Fort Boyard plutôt que de suivre des soins pour une blessure au sein de son club. L’avenir dira si l’OM était dans son bon droit d’agir ainsi, mais pour Pierre Ménès, c’est surtout un moyen d’économiser provisoirement de l’argent sans aucune légitimité légale.
« Alors oui, je sais, Adil est mon ami, mais voyez-vous quand un ami faute je le lui dis. Alors en l’espèce, ça y est je parle comme un avocat, la sanction décidée par Jacques-Henri Eyraud est totalement disproportionnée. On ne licencie pas un employé pour un prétexte aussi futile. Le licenciement, c’est la nouvelle mode à Marseille. Après Fanni, Bedimo et Evra (oui ok, lui, c’est un cas à part), à l’OM quand on ne veut plus d’un joueur estimé trop cher et évidemment âgé, on lui indique la porte (...) Et là, c’est le moment où des supporters marseillais me font remarquer avec leur sens de la nuance habituelle que Rami a fait une saison catastrophique. C’est parfaitement exact mais ça n’a aucun rapport. Parce que si l’OM avait dû licencier tous les joueurs nuls la saison dernière, ils ne joueraient pas à onze cette saison », a balancé le consultant sur son blog sur Canal+. Une attaque qui met le doigt sur les difficultés passées et actuelles de l’OM.