Après le cas Anthony Mounier, contraint de quitter l’AS Saint-Etienne pour ses déclarations anti-stéphanoises, l’Olympique de Marseille craint de vivre la même situation avec sa recrue Grégory Sertic.
Ancien joueur de Bordeaux, considéré comme un club rival de l’OM, le Franco-Croate avait prononcé quelques phrases qui risquent de ne pas plaire au Vélodrome. « Personnellement, j'ai envie d'aller au Stade de France et d'y battre Marseille, avait lâché Sertic en mars 2010, avant une finale de Coupe de la Ligue. D'abord parce que je viens de Paris, et que ça me ferait plaisir, et puis parce que c'est un gros match. Les Marseillais, on les entend beaucoup parler, et ce sera bien de mettre les choses au clair. » En réalité, le milieu ou défenseur central chambrait son ex-coéquipier Souleymane Diawara, olympien à cette époque. C’est pourquoi le président Jacques-Henri Eyraud veut éviter tout malentendu avec les supporters.
« Il y a un certain nombre de choses qui ne tournent pas rond dans le football français. Ce que j'ai vu de l'épisode Anthony Mounier il y a quelques heures m'a profondément choqué. C'est inadmissible, a réagi le dirigeant marseillais. Pour Grégory, je veux dire seulement aux supporters marseillais : ne jugez qu'une chose, le terrain, sa performance, son état d'esprit. Et certainement pas une déclaration qu'il a faite il y a maintenant sept ans, qui était en fait un chambrage entre Souleymane Diawara et lui. Ni plus, ni moins. » Pour ses débuts, Sertic n’échappera sûrement pas à quelques sifflets de la part des fans les plus rancuniers.