L'Olympique de Marseille a régalé les 55.000 supporters présents samedi soir au Vélodrome en dominant l'AS Saint-Etienne. Même si tout le monde s'enflamme, l'équipe de Jorge Sampaoli doit encore régler des problèmes.
Pour sa deuxième sortie à domicile, et une semaine après le fiasco extra-sportif du match à Nice, les joueurs marseillais ont retrouvé le sourire. Grâce à trois joueurs recruté au mercato (Guendouzi, Gerson et Under), l’Olympique de Marseille est venu à bout des Verts. Forcément, et c’est ce qui fait le charme de l’OM, il n’y a pas la place à la demi-mesure au sein des supporters phocéens après cette victoire. Cependant, pour les observateurs neutres, et si l’on regarde bien les prestations de la formation de Jorge Sampaoli, il y a tout de même matière à s’interroger sur une stratégie qui risque de se heurter à la réalité face à des formations solides. Et même s’il y a du plaisir à voir cet OM conquérant, Kevin Diaz se demande si on ne connait déjà pas les limites de Steve Mandanda et de ses coéquipiers.
L'OM fort contre les faibles, et faible contre les forts ?
Lors de l’After Foot, l’ancien footballeur, devenu consultant, avoue ses doutes. « Je dis attention, car si je prends et on prend tous du plaisir à voir jouer l’OM, mais tactiquement, ce n'est pas très clair. On sait ce qu’ils veulent faire, et ça va passer contre Saint-Etienne et contre certaines équipes de Ligue 1, mais contre les gros, et on l’a vu contre Nice où ce n’était pas très convaincant, ce déséquilibre, certes accepté, ne va pas passer car il faut se créer des occasions. Attention quand même », a prévenu Kevin Diaz, qui apprécie ce qu'il voit de l'Olympique de Marseille, mais espère que la réalité du terrain ne va pas inciter Jorge Sampaoli a revoir ses ambitions un peu à la baisse. Sauf si d'ici mardi minuit, Pablo Longoria trouve encore un ou deux joueurs qui pourront contribuer à régler ce déséquilibre. Et dans les couloirs du Vélodrome, il se chuchotait que le patron de l'OM avait justement encore quelques idées en tête.