Tenu en échec par Nancy (0-0) vendredi en championnat, l’Olympique de Marseille a du mal à digérer ces deux points perdus à Marcel-Picot.
En cause, les nombreuses occasions ratées par les coéquipiers de Florian Thauvin. Mais aussi quelques décisions arbitrales qui auraient pu tout changer. On pense surtout à la reprise acrobatique de Clinton Njie déviée par la main du Nancéien Julien Cétout, également auteur d’une faute grossière sur Rémy Cabella en position de dernier défenseur. Avec l’arbitrage vidéo, décisif lors de France-Espagne (0-2) le 28 mars, et qui sera utilisé pour les barrages entre le 18e de L1 et le 3e de L2, l’entraîneur Rudi Garcia n’aurait pas poussé ce coup de gueule.
« Il faut aider les arbitres donc avancer sur l'arbitrage vidéo, c’est aussi simple que ça, a réclamé le coach de l’OM. Vous aurez tout le loisir de les trouver facilement (les actions litigieuses, ndlr). Il n’y en a pas qu’une. La Ligue a décidé de mettre l’arbitrage vidéo pour aider les arbitres, et c’est bien, pour les barrages car ça a une importance capitale, mais le fait de jouer un accessit pour l'Europe n'est-il pas aussi important ? C’est la seule question. Mais bon je trouve qu’on progresse, puisqu’on y arrive petit à petit, et on a vu lors de France-Espagne combien c’était un football beaucoup plus juste. C’est comme ça que ce devrait être. » Si Marseille vient de concéder son huitième 0-0 de la saison en L1, ce n'est pas seulement lié à l'arbitrage...