OM ‍: Après le brassard, encore un sale coup pour Rongier

OM : Après le brassard, encore un sale coup pour Rongier

De retour après de longs mois d’absence, Valentin Rongier aura fort à faire pour récupérer sa place à l’Olympique de Marseille. Le milieu de terrain devra retrouver son meilleur niveau, sous le regard attentif de la direction qui pourrait le pousser vers la sortie dans les prochains mois.

Un nouveau défi se présente pour Valentin Rongier. Le milieu de l’Olympique de Marseille, piqué par son ancien entraîneur Jorge Sampaoli, qu’il avait fini par convaincre, doit maintenant récidiver avec Roberto De Zerbi. L’Italien n’a pas hésité à encenser son cadre auprès des médias le mois dernier. Il n’empêche que le joueur formé à Nantes a nettement reculé dans la hiérarchie à son poste.

L'OM s'interroge sur Rongier

Titulaire indiscutable avant sa fracture de la rotule en novembre dernier, Valentin Rongier, qui a perdu son brassard de capitaine, a repris la compétition derrière Pierre-Emile Hojbjerg, Ismaël Koné ou encore Geoffrey Kondogbia. Et l’arrivée récente d’Adrien Rabiot ne fera que lui compliquer la tâche. Connaissant le personnage, l’infatigable récupérateur ne lâchera rien, du moins en ce qui concerne l’état d’esprit. En revanche, la question se pose quant à son physique. Fragilisé par sa grave blessure à un genou, Valentin Rongier a dû déclarer forfait pour le déplacement à Strasbourg (défaite 1-0) le 29 septembre.

Le milieu de terrain souffrait d’un problème au mollet rapidement oublié. Pourtant, l’Olympique de Marseille s’interroge sur sa capacité à passer la saison sans séjours récurrents à l’infirmerie. D’après le quotidien régional La Provence, le président Pablo Longoria et son conseiller sportif Medhi Benatia vont l’observer et ainsi juger s’il est pertinent de prolonger son contrat actuel qui expire en 2026. Dans le cas contraire, Valentin Rongier, comme d’autres cadres olympiens avant lui, serait probablement poussé vers la sortie. Autant dire que le Marseillais joue son avenir au club phocéen.