Impliqué contre son gré dans une affaire d'extorsion de fonds en lien avec le monde du football, l’Olympique de Marseille ne va pas se laisser faire.
Il y a quelques jours, le parquet de Marseille a placé 22 personnes en garde à vue. Une « équipe de malfaiteurs », appartenant au « banditisme marseillais », qui est soupçonnée « d’extorsion en bande organisée et de blanchiment en bande organisée, d'abus de biens sociaux et d'association de malfaiteurs ». Lors de cette enquête, 410 000 euros ont été saisis. Une affaire qui implique l’OM, vu que tout ce trafic aurait notamment un possible lien avec l'argent généré autour de Isaac Lihadji, qui a rejoint le LOSC l’été dernier après avoir refusé de signer son premier contrat pro à l’OM. De plus, le club phocéen est aussi concerné indirectement via la garde à vue de José Anigo, ancien directeur sportif de Marseille licencié en 2016. En tout cas, l’OM va se constituer partie civile dans cette affaire, afin de mener à bien une « politique de fermeté ».
« L’Olympique de Marseille portera plainte pour toutes infractions dont il aura été victime, et entend rappeler qu’il ne laissera impunie aucune pratique suspecte ou douteuse, commise à son insu et à son préjudice, ainsi que le club l’a fait depuis quatre ans. Le club a bien l'intention de dénoncer et poursuivre toutes les infractions dont elle peut avoir été victime, pour participer à la manifestation de la vérité et pour faire valoir ses droits », explique l’OM dans un communiqué. Afin de « prendre toutes mesures nécessaires, y compris judiciaires, de nature à obtenir immédiatement la réparation de l’entier préjudice qu’il subit », l’OM a saisi un avocat pour défendre ses intérêts dans cette nébuleuse histoire...