C’est un casse-tête qui dure depuis des années à Marseille. Presque aussi longtemps que celui de l’avant-centre.
L’OM a réussi à régler le problème du « 9 » en achetant Dario Benedetto, mais en ce qui concerne le poste d’arrière gauche, Jordan Amavi n’a plus de concurrence depuis le limogeage de Patrice Evra, fin 2017 tout de même. L’ancien niçois, qui était bien parti au début de son aventure marseillaise, n’a finalement jamais réussi à faire l’unanimité, même s’il continue d’être aligné faute de concurrence. Et cela donne des situations délicates, où Amavi perd confiance, enchaine les mauvaises prestations, et est désormais l’objet de moqueries et de sifflets quand il joue. Une issue inévitable pour Manuel Amoros, qui met tout le monde dans le même sac.
« De toute manière, quand on est joueur de l’Olympique de Marseille, à un moment donné, il faut savoir être avec le public. Actuellement, (Jordan) Amavi n’est pas dans une forme euphorique, est-ce que ce n’est pas une faute de Villas-Boas de l’avoir fait jouer au Vélodrome ? Je crois que les supporters ont envie d’avoir autre chose. Le club n’a pas pu recruter, il y avait (Christopher) Rocchia et l’OM aurait pu le garder pour mettre un peu la pression sur Amavi », a déploré l’ancien défenseur de l’OM dans les colonnes de La Provence. Encore un choix qui en interpelle plus d’un à Marseille.