Alvaro Gonzalez est désormais un second choix du côté de l'Olympique de Marseille, et le défenseur espagnol n'apprécie pas du tout le comportement des dirigeants. Il le clame haut et fort dans une interview qui va faire du bruit.
Fidèle soldat de l’OM, et chouchou du Vélodrome suite à ses prises de position anti-PSG notamment, Alvaro Gonzalez a été peu à peu mis de côté Jorge Sampaoli, au point de n’avoir joué que six matchs de Ligue 1 depuis le début de la saison, là où l’an dernier il avait disputé 32 rencontres. Une situation d’autant plus paradoxale que le défenseur espagnol de 32 ans a prolongé son contrat en mai dernier et il est désormais lié avec Marseille jusqu’en 2024. Lors du récent mercato, on a évoqué un possible départ pour Valence, mais cela ne s’est pas concrétisé et Alvaro Gonzalez a donc retrouvé sa place sur le banc de touche phocéen. Une situation qu’il n’apprécie pas du tout, se sentant un peu pris au piège par les choix de Pablo Longoria et Jorge Sampaoli. Alors, dans les colonnes du quotidien sportif AS, le joueur marseillais ne masque pas sa colère et vide son sac, furieux qu’il est de ce qu’il estime être une trahison de l’OM.
Alvaro Gonzalez en veut aux dirigeants de Marseille
Alvaro Gonzalez est remonté, même s’il avoue avoir pris un plaisir énorme lors des deux dernières années avec l’Olympique de Marseille. Ce qu’il vit actuellement gâche son bonheur. « Je ne sais pas de quoi je suis victime. Ce que je sais, c'est que le président m'a renouvelé mon contrat et à partir de là, les problèmes de toutes sortes ont commencé. J'ai dû baisser mon salaire le 31 août pour qu'ils puissent signer un joueur et même si cela m'a fait mal, je l'ai fait parce que je suis le troisième capitaine de l'équipe et j'ai compris que je devais le faire dans l'intérêt du club et pour mes coéquipiers (...) À partir de ce moment-là, ils ont commencé à me rabaisser de manière incompréhensible après la façon dont je me suis comporté, que j'ai tout donné pour le club, que j'ai traversé vents et marées, comme vous l'avez déjà découvert en Espagne. Plus tard, ils ont voulu me faire partir d'une mauvaise manière, bien que je ne le veuille pas (...) A Nice, quand il y a eu l’histoire de la bouteille, je me suis impliqué pour tout le monde et j'ai été sanctionné (deux matchs). L'année dernière à la Commanderie, quand les choses allaient mal et que les Ultras sont arrivés, Mandanda et moi sommes sortis pour essayer de leur parler... et voilà comment je suis payé. Tout comme je respecte le club, j'aurais aimé que le club me respecte », explique le défenseur espagnol, qui précise désormais attendre le mercato d’été afin de trouver une solution.