Le venue de Paul Aldridge au poste de conseiller spécial du président de l'Olympique de Marseille a fait du bruit. Mais pour Pape Diouf c'est un choix logique.
Jacques-Henri Eyraud ne pensait probablement pas susciter une telle polémique en décidant de s’adjoindre les services de Paul Aldridge. Le président de l’Olympique de Marseille souhaitant booster les performances de l’OM sur le marché des transferts, la venue de ce spécialiste anglais n’est pas ahurissante. Mais visiblement André Villas-Boas n’a pas apprécié d’apprendre cela de manière décalée. Et encore moins de voir qu’on collait un intermédiaire dans les jambes d’Andoni Zubizarreta, lequel a largement contribué à la venue du coach portugais. Le calme étant de retour à Marseille, et chacun retrouvant ses esprits après le gros coup de chaud des derniers jours, Pape Diouf a donné sa lecture du dossier.
Invité de Téléfoot, l’ancien président de l’OM estime que Jacques-Henri Eyraud a fait le bon choix au bon moment. « Je ne suis pas en place pour parler objectivement mais à l’OM, il y a une quadrature du cercle. D’un côté, un actionnaire qui souhaite que les finances soient ramenées sur de bons rails. De l’autre, un entraîneur qui ne pense qu’aux bons résultats et à juste raison. Donc ça devient compliqué pour un président. Être président de l’OM, ce n’est pas simple. Je ne connais pas personnellement Jacques-Henri Eyraud mais je peux comprendre son attitude. Je connais très bien Paul Aldridge en revanche. C’est un homme d’une très grande qualité mais en l’occurrence, il est venu pallier les carences de Zubizarreta », a fait remarque Pape Diouf, qui estime que l’actuel directeur sportif du club phocéen avait besoin d’être épaulé dans certains secteurs. Et ce qu’a fait précisément JHE en recrutant Paul Aldridge.