Depuis quelques mois maintenant, André Villas-Boas porte fièrement l’écusson de l’Olympique de Marseille.
Un mariage qui a permis à l’entraîneur portugais de se relancer après des passages compliqués au Zénith Saint-Pétersbourg (2014-2016) et au Shanghai SIPG (2016-2017). Avant ces deux aventures exotiques, AVB était considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs d’Europe. C’est donc pour cette raison que… le Paris Saint-Germain a bien failli le faire venir sur son banc en 2013. Mais après une certaine mésentente avec Leonardo, le directeur sportif d’alors, le technicien lusitanien a rejeté l’approche francilienne, alors même qu’il coachait encore Tottenham. Un événement, qu’il a longtemps regretté, sur lequel il est revenu dans les détails.
« J'étais dans les Bahamas, avec ma famille. Et Nasser Al-Khelaifi m'appelait tous les jours. Je le connais, car je passe souvent au Qatar. Il m'appelle et me dit : ‘André, tout va bien ? On veut que tu commences à parler, à penser. Leonardo va t'appeler, mettez-vous d'accord pour la prochaine fois. Lors d'une prochaine rencontre’. Et Leonardo m'appelle, et on n'a pas eu une très bonne conversation. Mais il n'y a pas eu le feeling entre nous. Alors j'ai pris mon téléphone et j'ai dit à Nasser que je ne viendrai pas. Il m'a demandé ce qui s'était passé. Je lui ai dit que la conversation ne s’est pas très bien passée. ‘Je suis tranquille ici, laisse-moi tranquille’, lui ai-je répondu », a expliqué, sur RMC, Villas-Boas, qui aurait donc pu devenir le successeur d’Ancelotti à la place de Laurent Blanc. Au final, six ans plus tard, il se retrouve à la tête de l’équipe rivale.