Le personnage clé du rachat de l'OM, Mohamed Ayachi Ajroudi, n'est que de la poudre aux yeux et joue cruellement avec les supporters du club provençal, dénonce Romain Molina.
Le rachat de l’OM fait fantasmer les supporters. Un peu trop aux yeux de Romain Molina. Le journaliste alerte depuis le début des rumeurs sur le manque de sérieux du projet porté par Mourad Boudjellal, et qui se base sur les fonds apportés et rapportés par Mohamed Ayachi Ajroudi. Cette homme d’affaire franco-tunisien, que l’on dit bien implanté en Afrique du Nord et en Arabie Saoudite, notamment sur le plan médiatique, politique et économique, n’est vraiment pas un gage de sureté selon Romain Molina, qui a donné le fond de sa pensée de manière brutale lors d’une apparition sur le Twitch de Manu Lonjon.
« La situation n’est pas normale à l’OM, les gens ne croient plus en l’équipe actuelle. Je comprends qu’ils ont besoin de rêver, car comment tu peux t’identifier à l’équipe actuelle, ce n’est pas possible. Je trouve ça triste pour tout le monde, et le plus triste, c’est de voir des gens qui se prennent pour des experts qui vendent du rêve à des gens qui ont envie d’y croire. Il faut juste se renseigner deux minutes sur le mec qui est au milieu de tout ça. Ceux qui suivent le football tunisien tous les jours savent ce qu’il a fait au Stade Gabesien (démission après la relégation du club en D2 tunisienne), et quand tu sais ça, tu auras tout de suite le spectre de Kachkar (ndlr : homme d’affaire canadien au coeur d’un vrai-faux rachat de l’OM en 2007). Maintenant, les gens ne veulent pas écouter, je peux le comprendre, mais ils ne veulent pas. Lui, c’est que du paraitre. Dans un palace, il reste à la table la plus importante, mais il ne commande que des cafés. Et j’ai des amis qu’il a escroqués. Au moment où l’argent devait sortir, il a disparu, et il ne l’a pas fait qu’une fois. J’espère que ça se fera pour l’OM, mais quand tu en parles de manière réfléchi, on ne peut pas y croire », a prévenu le journaliste au sujet de l’homme clé de ce projet, car c’est lui qui a annoncé à Mourad Boudjellal un apport d’investisseurs étatiques majeurs et aux poches remplies, sans pour le moment en dévoiler plus.