Vendredi, en conférence de presse, Rudi Garcia a fait part de son mécontentement concernant la déclaration d'Adil Rami, lequel avait expliqué dimanche dernier sur Canal+ qu'il avait fait un burn-out après le Mondial. L'entraîneur de l'Olympique de Marseille regrettait l'usage de ce mot qui est, selon lui, réservé à des cas plus graves que celui du champion du monde de l'OM. Invité de RMC, Adil Rami est revenu sur sa déclaration, avouant qu'il avait passé un sale moment, mais reconnaissant également qu'il n'était pas encore en mesure de prétendre à une place dans le onze de départ de Rudi Garcia.
Adil Rami a toutefois reconnu que l'usage du mot burn-out était probablement pas bon. « C’est mental. On reste des humains. On pense qu’on peut rejouer avec l’OM, qu’on va enchaîner et qu’on va encore tout péter avec l’OM, mais je me forçais et je ne me rendais pas compte que j’étais en train de me forcer. C’était dur. J’étais aigri. C’était trop tôt pour les mises au vert. Je n’avais pas envie d’être enfermé dans une chambre. Je n’avais plus d’idées. Je n’avais plus rien en tête. Quand je parlais de burn out, peut-être que le mot était un peu trop fort, mais je voulais comparer ça aux sportifs. Dans mon sport, je n’avais plus d’idées. Le plus important, c’est le respect du groupe. Le coach fait le bon choix. Je n’ai pas joué depuis presque deux mois. Je ne suis pas encore à 100%. Il me faut des matchs et des entraînements. Si je devais jouer titulaire demain, je pense que ce serait un mauvais choix. Le groupe vit bien et il faut le garder comme ça. Je ne suis pas paniqué. J’ai eu des blessures et je me dis que ce sont de bonnes blessures. Je me suis reposé, j’ai pris le temps de réfléchir », a expliqué Adil Rami, qui préfère ne pas devenir un souci pour l'Olympique de Marseille.