Dimanche soir, les discussions ont trainé pendant plus de deux heures en coulisses afin de savoir si le match entre l’OL et l’OM allait reprendre.
Au lendemain de la mascarade, Vincent Labrune a tapé du poing sur la table en expliquant dans une interview livrée à L’Equipe que ces décisions devaient être prises bien plus rapidement. « Je suis choqué, encore, que l'on mette deux heures pour prendre une décision qui relève de l'évidence et qui aurait dû être prise en deux minutes. Car il est évident que quand un acteur est touché, le match ne peut pas reprendre » a expliqué le président de la LFP, très discret depuis le début de la saison en dépit de nombreux incidents survenus dans les stades de Ligue 1. Dimanche soir, c’est donc pendant près de deux heures que présidents de clubs, arbitres, autorités de l’Etat et influenceurs en tout genre ont débattu pour savoir si le match allait reprendre après l’agression dont Dimitri Payet a été victime.
« Il est temps de renverser la table »
— L'ÉQUIPE (@lequipe) November 22, 2021
Au lendemain d'OL-OM, Vincent Labrune, le président de la Ligue, réclame des changements profonds pour en finir avec la violence qui gangrène les stades de Ligue 1 https://t.co/nbYpY7JlqO pic.twitter.com/v3ckbEwTMk
Selon les informations toutes chaudes de L’Equipe, un homme a été particulièrement important durant la soirée et il s’agit pourtant d’un Marseillais qui était sur le banc au coup d’envoi à savoir Steve Mandanda. En tant que vice-capitaine de l’OM, l’international tricolore a été directement impliqué dans les décisions dans la mesure où le capitaine Dimitri Payet n’était pas en mesure de participer aux réunions avec Houssem Aouar, le capitaine de l’OL ainsi qu’avec les présidents de club et le corps arbitral.
L'argument imparable de Mandanda à l'arbitre
Le quotidien national explique que Steve Mandanda a été particulièrement offensif au moment où une reprise de la rencontre a été envisagée. Et pour cause, le gardien de l’Olympique de Marseille a mis en avant un argument imparable en pointant un manque d’équité dans la mesure où Dimitri Payet n’était pas en mesure de reprendre le match. Jorge Sampaoli aurait alors été contraint d’effectuer un premier changement et de faire sortir son capitaine et meilleur joueur, ce qui n’avait bien sûr aucun sens. Ruddy Buquet, dont la décision sportive était de toute façon de ne pas faire reprendre le match, a été sensible à cet argument de Steve Mandanda. Un argument également mis en avant quelques minutes plus tôt par le directeur sportif marseillais David Friio.