Nommé entraineur de Nice seulement quelques heures après l’annonce du départ de Claude Puel, ce qui est tout de même un timing assez surprenant, Lucien Favre a fait une entrée remarquée dans le championnat de France.
Après une saison épatante des Aiglons, il aura pour mission de confirmer avec un groupe qui sera forcément amoindri avec le départ déjà assuré d’Hatem Ben Arfa, et celui quasiment inévitable de Valère Germain. Néanmoins, l’entraineur suisse pose enfin ses valises en France, après avoir été annoncé proche de Marseille pour remplacer Bielsa, proche de Lyon pour remplacer Fournier, et proche de Lille pour succéder à Renard. Il s’en est expliqué en conférence de presse.
« J’ai été convaincu par le projet du club, notamment les jeunes. Avoir plusieurs joueurs formés au club donne plus d'âme à l'équipe. Un entraîneur est toujours exigeant, il a besoin de garanties au niveau sportif. Nous avons beaucoup discuté. Les dirigeants m'ont toujours répondu honnêtement, sans tergiversation. J'aime cette transparence. Le plus important pour moi c'est qu'on s'accorde sur une philosophie et qu'on s'y tienne. Une saison difficile peut arriver mais on continuera à croire au développement du centre de formation, à avoir la volonté de stabiliser l'équipe vers le haut du classement. Pourquoi Nice et pas Lyon, Marseille ou Lille ? Parfois, c'est une question de timing le foot... En décembre, j'étais encore sous contrat avec Mönchengladbach quand Lyon me voulait. Avant, c'était Marseille et Lille mais il était difficile de quitter l'Allemagne. Le projet niçois m'a convaincu », a assuré Lucien Favre, qui est visiblement totalement en accord avec la philosophie niçoise axée sur les jeunes du centre de formation.