A l’approche du match entre Lyon et Marseille, ce dimanche soir, la pression a été mise sur le corps arbitral ces derniers jours.
A Lyon, Bruno Genesio, qui sera sur le banc de touche malgré son exclusion à Amiens, a clairement fait savoir que les hommes en noir devaient se réveiller et protéger Nabil Fékir, trop souvent victime de fautes non sifflées à ses yeux. A Marseille, après le houleux match à Rennes, Jacques-Henri Eyraud a sérieusement haussé le ton, demandant même les « bandes son » des discussions entre les arbitres pour faire toute la lumière sur quelques décisions litigieuses. Un « show » qui ne fait pas trembler le président des arbitres à la FFF, comme ce dernier l’a confié à 20 Minutes.
« C’est facile de se défausser sur l’arbitrage : à tour de rôle, chaque club nous ressort l’idée du complot. Ces déclarations, c’est un petit jeu, mais c’est plutôt à destination du public, des supporters, des investisseurs que des arbitres eux-mêmes », a souligné Eric Borghini, pas vraiment un adepte de la théorie du complot que chaque club ressort quand les coups de sifflet ne lui plaisent pas.