Suite aux violents incidents survenus à la fin de l'Olympico contre l'OM le 18 mars dernier au Vélodrome, les joueurs de l'Olympique Lyonnais sont critiqués par les anciens.
Si le club rhodanien a relancé sa fin de saison en gagnant sur la pelouse de Marseille avant la trêve internationale (2-3), l'équipe de Bruno Genesio n'est pas forcément ressortie grandie de ce match. Puisqu'après un allumage de mèche provoqué par Rami au coup de sifflet final, les Gones ont envenimé les choses en chambrant, avec Marcelo qui montre son maillot, et en mettant des coups, avec un Lopes chaud bouillant envers un membre de l'OM. Une image de bagarreur qui colle à la peau de Lyon depuis quelques temps, vu que les joueurs de l'OL en sont venus aux mains contre l'ASSE, Besiktas, Bastia, Everton, Villarreal et Marseille depuis 2016. Un enchaînement qui fait vivre l’identité du « Castagne FC » de Lyon sur les réseaux sociaux. Ce qui désole Jean-Marc Chanelet...
« C’est comme si les Bad Gones n’étaient pas que les supporters, mais aussi désormais les joueurs. Les mentalités ont bien changé dans le football et je trouve que tout le monde est bien plus à fleur de peau. Les jeunes maîtrisent mal les conséquences de leurs actes. À mon époque, Jacek Bak ou Florent Laville étaient des joueurs rugueux, mais je n’ai jamais vécu de telles rixes. On se disait toujours qu’il fallait terminer nos matchs à 11 et nous avions plus de maîtrise. Que ce soit des Caçapa, Edmilson, Muller, Bréchet ou moi, on n’avait pas un fond belliqueux. Aujourd’hui, je sens beaucoup de frustration à l’OL et il y a peut-être un peu plus des roquets sur le terrain. Interprètent-ils mal une consigne comme celle de ''ne pas se laisser marcher sur les pieds'' ? Nous n’étions pas provocateurs comme peuvent l’être les joueurs lyonnais actuels. On devrait voir un esprit collectif dans le jeu et pas dans ces nombreux incidents », a balancé, sur 20 Minutes, l'ancien latéral de l’OL dans les années 2000, qui estime donc que les joueurs rhodaniens confondent un peu tout avec leur agressivité mal placée.