Avant le choc entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a complètement validé la politique sportive et financière de Jacques-Henri Eyraud.
« Tu vois Jacques-Henri, la perversité de tes propos jettent l'opprobre sur des arbitres professionnels et justes. Ton article dans L'Equipe n'a pas de sens », « Si je suis un jour tenté par une sortie comme celle-ci, je m'engage à t'appeler Jean-Michel pour te demander conseil et retrouver la raison ». En fin d'année dernière, à l'approche du réveillon de Noël, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud s'étaient violemment écharpés sur Twitter à propos d'un article à charge du boss de l'OM envers l'OL... Mais depuis, la hache de guerre a été enterrée entre les deux clubs rivaux. Et en préambule de l'Olympico de ce dimanche soir, Aulas a même tendu la main vers Eyraud, vu que le club phocéen est actuellement dans le viseur du fair-play financier de l'UEFA.
« Avec Jacques-Henri, on s'est expliqué depuis. Arrivant dans le football et à Marseille, où c'est plus difficile au niveau des supporters, il a voulu marquer son territoire. Et montrer qu'il n'était pas plus maladroit que moi dans l'utilisation de Twitter. Mais c'était un échange sportif, viril. Je l'apprécie en tant qu'homme. Il a, sur le plan de la relation, une forme de loyauté. Je ne pense pas que la famille McCourt et ses associés soient prêts à investir chaque année des centaines de millions pour rester en tête du championnat. On se retrouve sur cette approche très loyale de développement de club à taille humaine et à taille entrepreneuriale. Si, dans le cadre du fair-play financier visant l'OM, je peux aider à faire comprendre que c'est un point de passage obligé d'avoir un déficit sur un an supérieur à 30 millions d'euros après la reprise d'un tel club, je le ferai », a lancé, dans les colonnes de L'Équipe, JMA, qui est donc prêt à tout pour briser l'hégémonie du Paris Saint-Germain en Ligue 1, quitte même à donner un coup de main à un club rival... Mais qu'à partir de la semaine prochaine, car Lyon ne fera pas de cadeau à Marseille lors du dernier Olympico de la saison.