C’était sous-jacent depuis quelques temps déjà, mais c’est désormais une certitude, l’OM est en vente.
Ce n’est pas pour cela que la situation va se régler rapidement, le club provençal ayant toujours fait l’objet de rumeurs sur d’éventuels acheteurs, sans que cela n’aille plus loin. Mais désormais, cette officialisation pourrait permettre d’avancer plus vite et à visage découvert sur certains dossiers. Toutefois, encore faut-il que les éventuels repreneurs parviennent à convaincre Margarita Louis-Dreyfus de leur sérieux. Et ce sera bien le plus difficile selon Jean-Michel Aulas, qui ne doute pas qu’il y aura des candidats, mais que les conditions à l’OM ne sont pas forcément toutes favorables à l’arrivée d’un mastodonte de la finance. Avec un stade public et des repreneurs qui manqueront probablement de fonds, le dirigeant rhodanien voit deux problèmes de taille.
« Les ingrédients pour la valorisation du club ? Le premier d’entre eux, c’est le stade. C’est l’outil indispensable, celui dont il faut avoir la propriété avec celle des éléments périphériques. Ce n’est pas le cas à Marseille où il y a eu un système de partenariat public-privé. C’est à mon sens un problème. Un autre élément est la notoriété. Et celle de Marseille est formidable. L’OM est un club européen à forte notoriété, mais il n’a pas la propriété de son stade. Les joueurs, l’envers du décor, tout sera regardé. S’il ne trouvait pas un repreneur, c’est que problème il y aurait. Mais je pense qu’il y aura des candidats. Ce qu’il faut en revanche, c’est que ceux-ci disposent de moyens réels, d’un fonds de roulement. C’est le point faible de trop d’opérations », a souligné, dans La Provence, le patron de l’Olympique Lyonnais, persuadé qu’entre le problème du stade municipal, et l’absence de candidats aux reins solides, la vente du club phocéen s’avèrera assez compliquée.