Jean-Michel Aulas ayant promis de ne plus dénigrer les propriétaires qataris du PSG, le président lyonnais passe à l’OM. Le dirigeant rhodanien n’a pas l’intention de faire de Frank McCourt sa nouvelle cible préférée, et c’est bien au contraire avec ravissement qu’il voit l’autre Olympique être en cours de rachat. Néanmoins, JMA a, comme tout le monde, quelques doutes. Non pas sur le passé assez sulfureux de l’investisseur américain, mais sur les conditions de la reprise, qui sont pour le moment particulièrement floues. Il faut dire que l’annonce de l’opération de rachat vient d’être effectuée, et qu’on ne sait pas encore comment sera valorisé l’OM. Et on ne sait pas non plus si Frank McCourt va réellement mettre le paquet pour ramener le club au sommet, comme il l’a promis.
« C’est une bonne chose que des américains investissent en France. Cela veut dire que le tabou des clubs Français qui ne seraient pas crédibles sur la durée est en train de tomber. On a des Qataris, des Russes, des Américains et même des chinois à Lyon même si c’est de manière différente en étant minoritaires. Donc on voit bien que le football français a acquis une forme de crédibilité qu’on avait pas avant. C’est positif, mais après, une fois que la décision est prise et sera confirmée, il faut voir les moyens mis à disposition par McCourt pour développer l’Olympique de Marseille. Il faut aussi attendre un peu pour connaitre les modalités de la reprise. La valorisation de 40 ME inclue-t-elle les 135 millions d’euros de dettes de l’Olympique de Marseille ou pas ? Car s’il paye 40 ME + les 135 ME de dettes, c’est une belle valorisation… », a annoncé le président lyonnais sur RMC. Le montant de la dette annoncé est toutefois aussi brutale qu’étonnant, le club marseillais ayant une dette qui avait été estimée à 75 ME en juin dernier par le magazine L’Express.