Nicollin ‍: « ‍Dassier est adorable, mais il ne sait pas par où pisse un taureau ‍»

Montpellier a l’occasion mardi soir contre le PSG de se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue. Un événement pour le club de Loulou Nicollin, même si ce dernier reconnaît que le football en 2011 et surtout ses nouveaux collègues président l’excitent beaucoup moins. Et le patron héraultais de dire cela dans son langage toujours vert.

« Ce n’est plus le Paris que j’aime. Je me rappelle quand il y avait Francis Borelli. On s’engueulait, on se traitait de tous les noms et, quatre jours après, on se croisait à la Ligue et on s’embrassait. Attention, je ne dis pas qu’il est incompétent, le gars qui s’en occupe maintenant. Mais je ne sais même pas son nom. Il fait du bon boulot et c’est la première année depuis longtemps que Paris n’est pas en crise. Mais ce n’est pas le club que j’ai apprécié, admet Louis Nicollin, qui dans l’Equipe ne cache pas sa nostalgie du temps passé. Du temps de Claude Bez et de Bernard Tapie, on se fendait la gueule. Les réunions de présidents de club, c’étaient des films ! Quand on y allait, on savait qu’on allait rire ou pleurer. Bez ne pouvait pas supporter que Tapie l’ait égalé puis dépassé. Aujourd’hui, quand je vois des présidents qui sont là depuis trois jours et qui donnent déjà des conseils, cela me fait doucement rigoler. Jean-Claude Dassier, il est adorable, mais il ne sait pas par où pisse un taureau ! »