Le capitaine de l'OM est déterminé avant la rencontre de mardi contre le Milan AC au Vélodrome.
Présent devant la presse lundi après-midi, Mamadou Niang, capitaine de l’Olympique de Marseille, a évoqué le début de la Ligue des Champions et le grand rendez-vous de mardi soir au Vélodrome contre le Milan AC. Avant ce choc, l’attaquant phocéen ne veut pas faire de l’esbroufe mais il est conscient que l’OM aura son mot à dire pour peu que l’équipe marseillaise ne se tire pas une balle dans le pied dès le premier match. « Ce match est important mais je pense qu’ils le seront tous. C’est une phase de poules avec quatre équipes sur la ligne de départ. Nous avons toutes nos chances et avons confiance en nous. Nous allons tout faire pour réaliser une bonne prestation contre Milan. On verra pour la suite mais nous avons confiance en nous », explique Mamadou Niang, buteur en forme au sein d’une formation olympienne qui n’a pas eu le rendement offensif attendu pour l’instant.
Rodé aux joutes européennes, le capitaine de l’OM sait que ce duel face au vieux rival milanais se jouera sur une foule de choses, mais surtout sur la capacité des joueurs marseillais à être dans le match du début à la fin, sans les passages à vide rencontrés au Mans, par exemple. « Sur nos deux dernières années, nous avons réalisé de bonnes prestations en Champions League et nous ne sommes pas passés loin de nous qualifier il y a deux ans. Malheureusement, nous avons souvent perdu sur de petits détails. Le manque de concentration, les petites erreurs qui peuvent passer en Ligue 1 ne passent pas en Champions League. Ici, le moindre détail est payé cash », prévient le buteur, qui ne veut surtout pas considérer que c’est un Milan affaibli qui se présentera mardi soir au Vélodrome. « Je ne pense pas qu’il y ait de bon moment pour prendre une grande équipe comme le Milan qui a gagné sept Ligue des Champions. L’équipe est en difficulté actuellement mais ça ne veut rien dire. Il y a deux ans, nous étions reléguables en championnat et nous étions allés gagner à Anfield Road », rappelle avec justesse Mamadou Niang.