Dans la catégorie des grands attaquants qui ont marqué l'Olympique de Marseille, le nom de Mamadou Niang revient souvent. Meilleur buteur de Ligue 1 en 2010 avec 18 unités au compteur, le Sénégalais avait permis à l'Olympique de Marseille de mettre fin à une disette de 17 ans, et était entré dans le cœur des supporters marseillais comme un attaquant de renom. Son départ l'année du titre, pour Fenerbahçe, a été difficile pour le club et pour ses fans, mais l'attaquant revient régulièrement sur le devant de la scène, parfois dans la rubrique des transferts, mais aussi pour partager ses souvenirs et donner son opinion sur l'actualité phocéenne.
« Ça m’a fait plaisir qu’on ne m’oublie pas et qu’on pense toujours à moi [à l'OM]. Ça montre que j’ai fait quelque chose de bien à Marseille. C’est une marque de reconnaissance. Bien sûr que cela fait plaisir, mais ce ne sont que des rumeurs, ça ne va pas plus loin. Pour moi, Vincent Labrune est un très bon président, quelqu’un qu’humainement j’apprécie beaucoup, pareil pour le coach Didier Deschamps. Même si on a eu des petits accrochages avec le coach, c’était pour me faire progresser. Je n’ai jamais mal pris mes prises de bec avec le coach, c’est quelqu’un de très bien, comme Vincent Labrune. Chacun sa manière de faire, moi j’aurais fait autrement si j’avais eu quelque chose à dire à Didier Deschamps ou à Vincent Labrune, je leur aurais dit personnellement, et pas dans les journaux. [...] José Anigo et Didier Deschamps sont deux fortes personnalités. Le coach est un très bon entraîneur et José est un très bon directeur sportif. Ce serait dommage de se séparer de l’un ou de l’autre. La meilleure des choses est de discuter, de crever l’abcès, de se serrer la main et de mettre les égos de côté pour le bien du club », a confié au Phocéen l'ancien joueur marseillais. Mamadou Niang joue actuellement dans le club qatari d'Al-Sadd, où il évoluera aux côtés de Raùl l'an prochain.