L'attaquant espagnol de l'Olympique de Marseille avoue ne pas se satisfaire de sa situation actuelle, mais veut travailler afin de devenir un joueur essentiel.
Arrivé durant l’été à Marseille, après une saison en Espagne où il n’aura pas réellement beaucoup joué, Fernando Morientes a un peu de mal à retrouver le rythme. Mais s’il reconnaît ne pas être au sommet de sa forme physique, l’attaquant de l’OM confie dans l’Equipe qu’il va se donner les moyens de réussir ce challenge, comme il l’avait réussi au Real Madrid. Pour lui, il est hors de question de se satisfaire d’une position de doublure.
« J’ai promis que je ferai tout pour être à nouveau à 100 %. Je ne peux pas me satisfaire d’un statut de remplaçant. Car ce qui fait avancer, c’est la concurrence. Avec Brandao, elle est saine. Mais je ne suis pas venu pour être le deuxième. Au Real, j’ai été confronté à plus dur. J’ai rivalisé avec Suker, puis Anelka. J’étais remplaçant et j’ai fini titulaire. Puis je me suis frotté à Ronaldo, le meilleur 9 du monde. Et j’ai joué des matches, marqué des buts importants », rappelle Fernando Morientes.
Agé de 33 ans, le buteur espagnol admet qu’il doit travailler encore plus afin de retrouver des capacités physiques susceptibles de lui permettre d’évoluer à haut niveau. « Il me manque du rythme, du fond ; et puis j’ai trente-trois ans et j’attaque ma seizième saison. A mon âge, il faut en rajouter. Si l’entraînement dure une heure, je fais une heure et demie. Si je ne fais pas comme ça, je n’y arriverai pas (...) Je m’attendais à souffrir et, s’il faut en baver pendant deux mois, j’en baverai (...) Pourquoi croyez-vous que j’ai signé deux ans ? Parce que j’y crois. Je ne suis pas venu à Marseille pour faire un contrat de plus. La solution de facilité c’était le Qatar : de l’argent facile et pas de pression. J’ai choisi la confiance de Deschamps. Et je ne tricherai pas avec ça », prévient Fernando Morientes.