Prêté avec une option d’achat non obligatoire, Arkadiusz Milik espère ne plus remettre les pieds à l’Olympique de Marseille. L’attaquant polonais, actuellement blessé à la cuisse gauche, s’active pour retrouver les terrains et convaincre la Juventus Turin de le conserver la saison prochaine.
Entre l’Olympique de Marseille et Arkadiusz Milik, l’histoire n’est pas tout à fait terminée. Le club phocéen n’avait conclu qu’un prêt avec option d’achat non obligatoire avec la Juventus Turin l'été dernier. On pouvait penser que la Vieille Dame, satisfaite des performances de l’attaquant en première partie de saison, accepterait de payer le montant négocié (environ huit millions d’euros). Mais les ennuis des Bianconeri avec la justice et les sanctions liés aux irrégularités dans leur comptabilité changent la donne.
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Dans ces nouvelles conditions, le transfert définitif d’Arkadiusz Milik est-il encore envisageable ? Une chose est sûre, c’est que l’international polonais y croit toujours. Blessé à la cuisse gauche depuis fin janvier, l’avant-centre prêté par l’Olympique de Marseille se démène. Selon les informations de Tuttosport, l’ancien joueur de Naples espère disputer le choc face à l’Inter Milan le dimanche 19 mars. Le prestige de l’affiche représente évidemment une motivation. Mais on apprend qu’Arkadiusz Milik a surtout hâte de convaincre la Juventus Turin de lever l’option d’achat de son prêt.
L'OM n'en veut plus
A croire que l’attaquant auteur de 8 buts toutes compétitions confondues cette saison ne souhaite pas remettre les pieds à la Commanderie. Une séparation définitive, c’est probablement le souhait de l’Olympique de Marseille et de son président Pablo Longoria. Le dirigeant a bien compris que l’avant-centre ne correspondait pas à la philosophie de jeu de son entraîneur Igor Tudor. Autant dire qu’un transfert arrangerait toutes les parties concernées. Reste à savoir quels sont les plans de la Vieille Dame, dont la pénalité de 15 points en championnat pourrait être annulée pour vice de forme de la part des enquêteurs.