La fin du mercato est désormais dans moins d'une semaine et à ce jour l'Olympique de Marseille n'a fait signer personne, notamment dans le secteur offensif, pointé comme le domaine prioritaire pour renforcer l'effectif phocéen. Présent ce mercredi en conférence de presse, à deux jours de la réception de Lille au Vélodrome, l'entraîneur espagnol de l'OM a évidemment été interrogé sur cette situation d'attente. Mais, sans jamais hausser le ton Michel est resté d'une zénitude absolue, pas loin de lancer le célèbre « la peur mène à la colère, la colère à la haine et la haine au côté obscur », cher à Maître Yoda. Car pour le coach arrivé l'été dernier à Marseille, il fera avec ce que ses dirigeants lui donnent, un point c'est tout et il est inutile de s'énerver quoi qu'il arrive. De l'anti-Bielsa quoi.
« Sur le mercato, ma réponse est la même que celle de vendredi. Je n’ai rien à dire. Le travail que je réalise est toujours le même. On construit des choses avec notre effectif. Je ne contrôle pas ce genre de situation. Je fais avec les joueurs que j’ai. Des départs ? Je ne m’occupe pas de ce genre de choses. Tout le monde parle de cette équipe, mais personne ne parle des blessures ni des circonstances. On parle seulement du classement et des résultats. Au niveau des résultats, on dit souvent que c’est la faute de l’entraîneur, mais je fais mon travail… », a lancé Michel, histoire de rappeler qu’il ne fallait pas que ses dirigeants se trompent d’objectif compte tenu de l’effectif actuel.
