Ce jeudi soir, le Bétis Séville va défier le Stade Rennais pour une place en huitième de finale de la Ligue Europa.
Un rendez-vous qui convient parfaitement aux deux clubs, assez loin des gros bras dans leur championnat, mais qui ont la volonté de saisir la moindre opportunité de briller quand elle se présente. Coté espagnol, la formation andalouse sait mettre ses stars en avant, et notamment le joueur le plus apprécié par les supporters. Il s’agit de Joaquin, revenu au club pour finir sa carrière, et qui reste un élément important du Bétis à 37 ans. A son âge, il est loin de faire aussi mal qu’à sa belle époque, quand il courait 10’’5 au 100 mètres et était suivi par le Real Madrid, Chelsea mais également deux clubs habitués à se tirer la bourre en France, comme il le confie dans L’Equipe.
« 10''5 au 100 m ? C'est vrai, je l'ai fait. Je suis un bon footballeur sur le plan technique, mais pas un phénomène. Ma vitesse m'a apporté 60 ou 70 % de ma manière de jouer. C'est ça qui m'a donné ce plus dans le un contre un, pour pouvoir dribbler (…) en 2006, il y avait un agent, Bayram Tutumlu, qui s'est mis dans la négociation et m'a dit qu'à Lyon, on me donnerait beaucoup d'argent, une maison, une voiture. Mais j'ai dit non, je m'étais déjà engagé avec Valence. L’OM ? Quand j'étais joueur à Valence, je n'y ai pas trop prêté attention, mais l'actuel sélectionneur de l'équipe de France (Didier Deschamps) me voulait pour Marseille. On n'est pas allés plus loin. C'est juste que, sportivement, je ne le voyais pas comme un saut dans ma carrière », a souligné Joaquin, qui a donc manqué deux fois le rendez-vous avec la France. Pas de quoi perturber le fantasque ailier, qui avait également refusé de rejoindre Chelsea, par peur du climat à Londres…