Les événements se succèdent à l'Olympique de Marseille, sans que l'on comprenne où tout cela mène. Totalement absent du débat, Frank McCourt suit cela de loin et cela commence à sérieusement agacer.
Pablo Longoria le sait, le mutisme total du propriétaire de l'OM est un sujet qui énerve les supporters phocéens, d'autant que McCourt n'a plus mis les pieds au Vélodrome depuis plusieurs mois. Alors, en conférence de presse, le président marseillais a dédramatisé : « À Sassuolo, on ne voyait jamais le propriétaire et personne ne se posait la question. À la Juventus, personne ne connaissait les membres de la holding qui possédait le club. Je parle avec le groupe McCourt 4 heures toutes les semaines. On a un conseil de surveillance et je n’ai jamais vu un club où on parlait autant chaque semaine. » Des propos qui n'ont pas du tout convaincu Eric Di Meco, lequel réclame à Frank McCourt de s'exprimer et le plus vite possible afin de stopper l'escalade à l'OM.
McCourt se tait, ça ne passe plus à Marseille
McCourt viré, la révolte gronde à Marseille https://t.co/PKBEf1rS1B
— Foot01.com (@Foot01_com) February 21, 2024
Invité du Phocéen, l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille pense que l'homme d'affaires bostonien doit faire savoir ce qu'il souhaite faire de l'OM. « C’est le grand problème du moment. Car tout le monde parle sur l’OM, les résultats et la politique du club sont incompréhensibles ces derniers mois et on a un actionnaire qui n’est plus là. On ne l’entend pas et surtout, on ne sait pas ce qu’il veut faire du club. Là, ça pose un vrai problème, car connaissant la culture des Américains, quand ils se lancent dans le sport, ce n’est pas pour perdre de l’argent et au contraire, c'est même pour en gagner. On peut légitimement se demander ce qu’il fait là finalement. On sait qu’il a récupéré l’OM car il avait d’autres ambitions et que ça ne s’est pas concrétisé pour lui. Le club végète sur le plan sportif et il ne dit jamais rien. On est content d’entendre parler Pablo Longoria, mais c’est seulement un salarié. On souffre et on espère qu’il souffre aussi et qu’il a des solutions pour remédier à cela. A la limite, on accepterait de ne pas le voir si on gagnait », a prévenu Eric Di Meco.