Même si Zurich n’est pas un adversaire de gros calibre, le 6-1 passé aux Suisses à mis l’OM en confiance avant le rendez-vous à Lyon.
Pendant que Lyon tentait de se dépêtrer de Liverpool, l’OM a passé une soirée « tout benef’ » face au FC Zurich cette semaine. Les Olympiens ont redressé la barre dans la course à la qualification, et se sont surtout rassurés à domicile et offensivement. De quoi redonner le moral à Benoit Cheyrou et ses coéquipiers. « C'est la mise en confiance. On peut se lâcher un peu plus, tenter des choses. Et le soutien du public est important à cet égard. A Lyon, ça ne suffira pas. Mais j'ai confiance en nous. Nous avons vécu des hauts et des bas depuis le début de la saison, mais face à Bordeaux, nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser avec les meilleurs. C'est sûr, le score est flatteur. On ne va pas tout mettre sur le compte de la chance, mais depuis le début de la saison, nous avions souvent frappé sur les poteaux, les barres. Là, nous avons été plus chanceux, plus adroits, plus réalistes », a expliqué le milieu de terrain olympien, parfait symbole de ce match, lui qui avait tant de fois touché du bois, a fini par trouver la mire.
Reste le plus difficile, réaliser ce genre de performance offensive face à Lyon, dimanche à Gerland, avec un petit peu de fraicheur dans les jambes peut-être. « Vingt-quatre heures de récupération en plus, ça peut compter à Gerland en notre faveur. C'est une possibilité, même si les Lyonnais ont l'habitude de ce genre de situation avec un effectif qui tourne pour faire face. Et ils seront archi-motivés à l'idée de nous battre. Contre Lyon, il faut confirmer la victoire contre Zurich. Nous n'avons pas le temps de savourer. Lyon est là, ça va être un grand rendez-vous. la Ligue des champions est déjà derrière. Chaque match est une remise en question. Une victoire 6-1 ne signifie pas que tout va être désormais plus facile », a prévenu Benoit Cheyrou, même si le joueur marseillais est bien conscient que son club, déjà légèrement distancé dans la course au titre, n’a aucune chance de prendre de haut ce rendez-vous capital.
