Si l’OM n’a plus son destin en mains, le club phocéen entend enfin se réconcilier avec son Vélodrome face à Rennes.
Pour la dernière conférence de presse à la Commanderie, Erik Gerets était bien évidemment attendu au tournant. Le Belge est une nouvelle fois apparu détendu et souriant dans cet exercice qu’il a toujours apprécié, même si cette décontraction apparente n’a pas longtemps tenu face à la rage de vaincre du Lion de Rekem. Pour le dernier match face à Rennes, et ce peu importe ce qu’il se passera entre Caen et Bordeaux, Gerets a demandé une victoire à ses joueurs. « Même si dans le football, il y a peu de certitudes, je pense que mes joueurs vont gagner contre Rennes. Je sais qu'ils vont faire le maximum pour terminer la saison en beauté et faire un bon match devant nos supporters », a exigé l’entraineur marseillais qui avait déjà rappelé un peu plus tôt dans la semaine que le titre, s’il devait être perdu, aurait été concédé lors de toutes ces contre-performances à la maison.
Néanmoins, tout espoir n’est pas encore perdu pour le technicien belge, dont l’équipe a progressivement cédé la première place à Bordeaux, mais rêve de la reprendre lors de cette dernière journée, samedi. « Je n'ai pas senti de pression lorsque nous étions leaders du championnat, tout comme je n'ai pas senti de changement dans le comportement ou l'attitude de mes joueurs. Le titre est à la fois si proche et si loin. Maintenant, c'est seulement l'espoir qui peut nous sauver », a reconnu Erik Gerets, qui a fini par avouer que le finish impeccable de Bordeaux avait de quoi lui donner quelques cauchemars. « Laurent Blanc, je ne le regretterais pas s'il est champion », s’en est amusé le Belge, qui craint fort de devoir rire jaune samedi soir, sauf si le cauchemar se transformait en rêve.
