L’OM a déroulé face à Zurich (6-1) pour se relancer dans la course à la qualification, même si cela restera très difficile.
Syndrome Vélodrome ou pas, Marseille n’a pas eu le temps de douter ce mardi soir face à Zurich. Avec une victoire impérative pour continuer à y croire dans cette Ligue des Champions, les Olympiens ont abordé le match par le bon bout, même s’ils ont fait la différence de manière plutôt heureuse. Tout d’abord, sur un coup-franc rentrant de Fabrice Abriel dévié au premier poteau contre son camp par Aegerter, qui trompait son propre gardien (1-0, 3e). Puis, sur une action similaire, c’était en revanche un coup de pouce arbitral qui permettait à l’OM de prendre le large. Abriel exécutait un coup-franc rentrant qui passait devant Mbia et Niang, largement hors-jeu et qui faisaient bien action de jeu, avant de rentrer (2-0, 11e). Le Vélodrome était rassuré face à des Suisses déboussolés, même si ces derniers réagissaient au moment le moins attendu, juste après une énorme occasion vendangée par Brandao (25e). D’une superbe feinte de remise enchainée par une frappe en force qui transperçait Mandanda, Alphonse réduisait l’écart (2-1, 31e). S’en suivait la période de doute tant redoutée par Didier Deschamps jusqu’à la pause.
Heureusement pour l’OM, Mamadou Niang montrait une nouvelle fois le droit chemin à son équipe. Sur une remise aérienne de Koné, le Sénégalais devançait les défenseurs de Zurich pour tromper Leoni d’un lob subtile (3-1, 52e). Marseille s’offrait bien encore une frayeur avec ce sauvetage de Bocaly sur Mehmedi alors que ce dernier, qui venait de dribbler Mandanda, allait marquer dans le but vide (65e). Une alerte qui permettait à l’OM de mettre un dernier coup de collier, une nouvelle fois sur coup de pied arrêté. Un coup-franc de Cheyour finissait par atterrir, après un mauvais renvoi, sur Hilton, qui marquait d’une volée croisée précise (4-1, 80e). Cheyrou, après maintes tentatives, trouvait enfin la mire d’une splendide frappe du gauche en pleine lucarne (5-1, 88e) et Brandao concluait un centre parfait de Niang devant des Suisses abattus (6-1, 90e).
Ce festival offensif était idéal pour la confiance, mais ne changeait rien à la donne pour la qualification. Le match nul entre le Milan AC et le Real Madrid laisse ces deux formations en tête avec un point d’avance sur l’OM. Autrement dit, il faudra au moins une victoire et probablement un match nul également au cours des deux derniers matchs, à Milan et contre le Real Madrid, pour espérer se qualifier. Difficile mais les Marseillais ont au moins le mérite de pouvoir toujours y croire.