Après trois victoires de rang, le «syndrome» du Vélodrome semble avoir disparu. De bon augure avant la fin du championnat, et Donetsk jeudi.
Moribond à domicile depuis le début de l’année, le club phocéen a réalisé un petit festival offensif face à Grenoble (4-1), même si cela a mis du temps à se dessiner, et que trois des quatre buts sont intervenus sur coup de pied arrêtés. Entré à la pause pour permettre à l’OM de fluidifier son jeu et de débloquer la situation, Lorik Cana a su éviter le match calvaire à sa formation. Avec le match nul de Lyon quelques heures plus tard, Marseille a donc pris les commandes la Ligue 1. Une manière de justifier ses ambitions. « On a clamé depuis un moment que l’on voulait être en Ligue des Champions et que l’on voulait être premiers. C’est différent désormais, car c’est nous qui sommes chassés. Ce sera à nous d’essayer de garder cette place. Même si l’on est devant pour l’instant, l’objectif reste le même. Sept matches, c’est encore très loin. On va encore attendre trois ou quatre rencontres pour vraiment voir ce que l’on va jouer », a prudemment avancé Lorik Cana, qui sait désormais, qu’avec deux poursuivants aussi solides que Lyon et Bordeaux, chaque faux pas se paiera cash.
Pour éviter cela, le milieu de terrain albanais espère bien pouvoir compter sur le « peuple » marseillais, à la diète en début d’année et qui espère secrètement retrouver le potentiel offensif de feu du début de saison. « On connaît la ferveur de cette ville. Elle attend juste des petits signes de son club et de son équipe pour s’enflammer, car il y a une passion de tout un peuple, pas seulement des Marseillais de Marseille. On essaie de leur donner ça au maximum car ils le méritent chaque année, on tente d’être au rendez-vous pour leur offrir quelque chose. On va donner tout ce qu’on a dans le ventre pour le titre. Si l’on n’y arrive pas, ils savent qu’on aura fourni le maximum », a prévenu Lorik Cana, pour qui l’appui du Vélodrome pourrait être particulièrement prépondérant dès ce jeudi, pour le match retour de Coupe UEFA face à Donetsk. L’OM en deviendrait presque gourmand. Après des années de disette, difficile de lui en vouloir.