Les graves incidents avant le match OM-OL ont des effets indirects que la cité phocéenne commence à comprendre. Les équipes qui viennent jouer à Marseille refusent de s'y installer.
C’est mercredi prochain, le 6 décembre, que Lyon se déplacera à Marseille pour y jouer le fameux match prévu fin octobre et qui avait été annulé au dernier moment en raison de l’attaque du bus qui transportait le staff et les joueurs de l’OL au Vélodrome. On s’en doute bien, cette fois les autorités locales vont mettre le paquet afin d’éviter un nouveau fiasco dont ils étaient en partie responsables, même s’ils s’en sont défendus. Cependant, les images d’un Fabio Grosso en sang et gravement blessé au moment d’entrer sur la pelouse marseillaise ont visiblement choqué l’Europe. Au point même que désormais la ville de Marseille n’est plus considérée comme assez sûre pour accueillir des équipes et même les VIP qui suivent les clubs venus pour affronter l'OM.
Marseille inquiète les clubs par son insécurité
C’est pour cela que l’Ajax Amsterdam, qui avait réservé un hôtel et des activités pour ses invités dans la cité phocéenne après le tirage au sort de l’Europa League, a finalement changé ses plans au dernier moment. Mercredi soir, c’est en effet dans un hôtel d’Aix-en-Provence que l’Ajax Amsterdam a décidé d’installer sa délégation. Et c’est donc à une heure de Marseille que les joueurs et les VIP se sont tranquillement promenés avant de rejoindre le Vélodrome. Raison de ce changement de programme décidé en début de semaine, « le climat d’insécurité à Marseille », précise Aurélien Viers, journaliste de La Provence.
Et l'hôtel choisi par le club néerlandais commence même à profiter de cette situation, puisque c'est là que l'équipe de France de rugby, mais aussi celle d'Angleterre, se sont basées avant de jouer un match du Mondial au Vélodrome. Un sacré camouflet pour Marseille, qui va devoir sérieusement se remettre en question sur le plan de la sécurité sous peine de pâtir de la triste image laissée lors d'OM-OL. Et cela même si ce match n'est pas l'unique raison de cette mauvaise impression donnée par la capitale de la Provence.