Dans un match particulièrement équilibré, Marseille et Lyon se sont séparés par un match nul logique (1-1) qui laisse les deux clubs aux portes du podium de la Ligue 1.
Après une semaine de montée en puissance médiatique, la place était enfin faite au terrain ce dimanche pour le choc entre Marseille et Lyon. Et le match a eu toutes les peines du monde à se lancer entre deux équipes qui se sont énormément jaugées en première période. La seule alerte en faveur de l’OM était tout près d’être la bonne quand, dans un angle fermé à la réception d’un coup-franc dégagé, Gignac plaçait une frappe croisée qui trompait Lloris. Mais sur l’action, Rémy, en position de hors-jeu, tentait de dévier le cuir juste devant le gardien lyonnais, et était logiquement jugé comme ayant une influence sur le jeu, provoquant l’invalidité du but (21e). Cette alerte confirmait simplement la maîtrise plutôt marseillaise de cette rencontre, même si cela se montrait bien fragile sur une simple perte de balle entre Cheyrou et Lucho, très peu inspirés, au milieu de terrain. Bastos filait sur la droite et centrait pour Makoun qui laissait intelligemment filer pour Lisandro. Un contrôle et une frappe du gauche plus tard, et l’OL était en tête (0-1, 35e). L’OM était sonné et Bastos, parti encore en contre, n’était pas loin du coup de grâce d’une frappe à ras de terre qui frôlait le montant de Mandanda (41e).
L’égalisation en début de seconde période intervenait donc au meilleur des moments pour les locaux, afin d’éviter aux Lyonnais de prendre confiance. Sur un ballon habilement joué dans le dos de la défense par Cheyrou, Valbuena était le plus prompt à couper sa trajectoire au premier poteau pour ne laisser aucune chance à Lloris (1-1, 51e). Après ce but, les deux équipes se projetaient nettement moins vers l’avant, et il fallait un ballon récupéré par Makoun et délivré en retrait à Gomis, pour une frappe à ras de terre de ce dernier à ras du poteau de Mandanda (64e) pour se réchauffer au niveau des occasions. L’OM aussi avait sa chance, sur une toile défensive de Diakhaté, qui permettait à Gignac de se présenter devant Lloris sur le côté, mais le lob du numéro 10 marseillais passait assez loin du but lyonnais (77e). Dans une fin de match très ouverte, aucune des deux équipes n’avait suffisamment de lucidité pour faire la différence, et le score nul reflétait bien la physionomie d’une rencontre parfaitement dirigée, il faut le souligner, par l’arbitre M. Turpin.