En s'imposant à Zurich (0-1), l'Olympique de Marseille peut encore rêver du deuxième tour, même si la victoire milanaise à Madrid ne l'arrange pas.
Comme ils l’avaient fait à Madrid, les Marseillais entraient rapidement dans la rencontre et ouvraient même le score dès la 2e minute sur un coup franc de Cheyrou poussé au fond par Brandao. Mais l’arbitre refusait fort justement le but pour un double hors-jeu de l’attaquant brésilien et de Valbuena. Face à des Suisses très prudents, et parfois à la limite niveau engagement, les joueurs de Deschamps tentaient de trouver la faille mais n’y parvenaient pas malgré quelques actions inspirées. Après ce rush initial, le rythme baissait très nettement et l’OM se faisait tranquillement endormir par une formation de Zurich très regroupée. À la pause, on se demandait bien comment les Marseillais allaient réussir à se sortir du piège suisse, et le scénario de la seconde période confirmait ce diagnostic. Mais c’est une nouvelle fois Heinze, déjà buteur contre le Milan AC, qui allait débloquer la situation pour l’Olympique de Marseille. Sur un service de son compatriote Lucho, le défenseur argentin de l’OM, au second poteau, ne laissait aucune chance au portier zurichois (0-1, 68e).
Les Marseillais avait fait le plus dur, ce but réveillant à peine des joueurs suisses beaucoup moins en jambes que lors de leurs deux premiers matches dans cette Ligue des Champions. Et même si Zurich pressait un peu en fin de match, l’OM décrochait une courte mais très précieuse victoire (0-1) que l'expulsion de Bonnart, dans les ultimes secondes, ne ternissait qu'à peine. Car même si la victoire de Milan au Real tempère un peu la portée de ce succès, il replace les Phocéens dans la course, ce qui n’aurait plus été le cas en cas de nul, ou pire de défaite. Et après la victoire à Nancy, la défense marseillaise a une nouvelle fois rendu une copie parfaite. Une satisfaction pour Didier Deschamps à quelques jours de la réception du PSG.
