Même si Marseille est invaincu en ce début d’année, la manière n’est toujours pas au rendez-vous, et Didier Deschamps en a bien conscience.
Avec le passage à la nouvelle année, les résolutions prises par certains éléments semblent avoir porté leurs fruits à Marseille. Notamment en ce qui concerne les deux cas épineux que sont ceux Mathieu Valbuena et d’Hatem Ben Arfa. Le premier, qui a toujours affiché sa volonté de quitter le club, que ce soit l’été dernier ou cet hiver, a su saisir sa chance dernièrement et en a profité pour réitérer son amour pour le club, ce qui devrait le conduire à terminer la saison en Provence. Pour le second, l’implication totale à l’entrainement et en match depuis quelques semaines a inversé la tendance, faisant passer l’ancien lyonnais du vilain petit canard à l’élève studieux et – enfin – en progrès. Un changement de donne qui n’a pas échappé à Didier Deschamps.
« Hatem a dit mercredi qu'il s'était rendu compte qu'il devait penser au foot à 100 %. Il dit ça maintenant. Il y a eu pas mal de choses avant, pourtant. C'est peut-être un lapsus révélateur. Les joueurs ont accès à beaucoup de choses mais la priorité dans leur vie, ça doit être le football. Ils font le plus beau métier du monde », philosopherait presque l’entraineur marseillais, qui sait toutefois que les dernières sorties olympiennes (face au Mans, contre Lille et même Bordeaux) ne sont pas encore la marque d’une grande équipe.
« On note une volonté d’agir, de faire la différence. Mais ça reste fragile. On a battu Lille mercredi mais je ne veux pas être aveuglé. Si ça se passe mal à Montpellier, tout sera oublié », a rappelé dans L’Equipe le technicien marseillais, conscient de la difficulté que représente le poste d’entraineur de l’OM, surtout quand l’équipe est toujours à 11 points (avec un match en moins) du leader.