Successeur de Jorge Sampaoli, Igor Tudor a mis en place une philosophie totalement différente. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille privilégie un jeu direct avec beaucoup de courses. Et pourtant, les statistiques de la Ligue de Football Professionnel ne placent pas les Marseillais parmi les marathoniens de la Ligue 1.
A écouter les discours de ses joueurs, Igor Tudor n’est pas du genre à ménager son groupe. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille se montre particulièrement exigeant, notamment sur l’aspect physique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dimitri Payet a perdu sa place de titulaire cette saison. Le Croate impose une intensité ainsi qu’un pressing constant qui ne correspondent pas aux principales qualités du milieu offensif. Ce que privilégie Igor Tudor, ce sont les courses à haute intensité.
Rennes beaucoup plus généreux
Et pourtant, les statistiques de la Ligue de Football Professionnel ne confirment pas vraiment cette tendance. Car au classement des équipes qui parcourent le plus de distance après huit journées de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, avec en moyenne 114,6 kilomètres par match, n’arrive qu’en sixième position, loin derrière le Stade Rennais (119,4), Strasbourg (116) et Ajaccio (116). Idem en ce qui concerne le nombre de sprints effectués par match. Avec une moyenne de 134,1 courses à haute intensité, le vice-champion de France n’apparaît qu’au onzième rang !
"À ce rythme, les internationaux vont faire 65 à 68 matches dans l'année. C'est énorme", souligne Didier Farrugia, préparateur physique passé par l'OM qui a ensuite accompagné Éric Gerets, notamment au Maroc #TeamOM #OM #SCOOM https://t.co/BOkU05KOc5
— La Provence OM (@OMLaProvence) September 28, 2022
Là encore, le Stade Rennais est leader avec une moyenne de 160 sprints, devant les 159 de Toulouse et du Racing Club de Lens. Alors en toute logique, l’Olympique de Marseille n’est pas non plus l’équipe qui parcoure le plus de distance à haute intensité. Neuvième avec une moyenne de 9,9 kilomètres par match, tout comme le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais, le club phocéen ne rivalise toujours pas avec le leader rennais (11,4). A croire que Bruno Genesio fait davantage souffrir ses joueurs comparé à Igor Tudor.