Lucho a marqué samedi contre Montpellier le but tant attendu par les supporters de l'Olympique de Marseille qui ont fait de l'Argentin un dieu vivant, malgré sa discrétion. Le jouer est conscient de cette passion qui l'entoure.
Une semaine après ses débuts en Ligue 1, lors de la victoire de l’Olympique de Marseille au Mans, Lucho a fait parler la poudre samedi au Vélodrome contre Montpellier. Sur un caviar de Mamadou Niang, l’Argentin a marqué le premier d’une longue série, c’est du moins l’espoir des supporters de l’OM. Malgré une préparation tronquée en raison d’une blessure à la clavicule, Lucho, arrivé de Porto pour 18ME durant l’été, focalise les espoirs phocéens et le sait. « Je savais qu’il y avait une grosse attente pour mon premier match mais je me sentais bien. Je pouvais compter sur la confiance du staff technique et de mes coéquipiers. Il est évident que le manque de rythme a pesé dans mes jambes, ce qui est normal pour tout joueur qui reste longtemps dans l’impossibilité de disputer le moindre match », fait remarquer, à juste titre, le joueur sud-américain qui a enchaîné contre Montpellier son troisième match en une semaine et trouve donc son rythme.
Mais, sur le site du club, Lucho reconnaît qu’il a bien vu que quelques critiques commençaient à poindre ces derniers temps sur son rendement ou son apport dans le jeu mis en place par Didier Deschamps. Là encore, il prend tout cela avec philosophie. « Je ne fais pas attention à tout ce qu’il se dit. Je me concentre sur mon jeu afin de donner le maximum à l’équipe, un joueur sait s’il a bien joué ou non. Après, dans le foot, tout le monde donne son avis sans avoir forcément tous les éléments mais il faut faire avec. Nous sommes des professionnels et ça fait partie du métier. On sait aussi que si tout va bien, on parlera de nous en bien », précise l’Argentin.
