Lyon a montré l’exemple à suivre pour les clubs français en Coupe d’Europe avec une qualification de prestige à Madrid. Marseille et Lille auront aussi fort à faire.
Ce n’est pas la Ligue des Champions, mais ça y ressemble pour le LOSC, qui affronte un club plus habitué à jouer le mardi ou le mercredi que le jeudi ces dernières années. Mais il faut dire que Liverpool a perdu de sa superbe cette saison, avec un effectif vieillissant, une touche espagnole qui ne fait plus la différence en championnat et une élimination dès le premier tour de la Ligue des Champions par… Lyon notamment. Mais les Reds restent un « mythe » selon Rudi Garcia, et surtout un gros bras européen de l’avis général des joueurs lillois.
« Oui, c'est un club qui continue de faire rêver par son vécu et ses exploits. Je me souviens, par exemple, de cette finale extraordinaire (en 2005) où menés 3-0, les Reds sont revenus à 3-3 pour s'imposer ensuite aux tirs au but devant Milan. Ce sont des moments qu'on n'oublie pas. C'est un gros club. Mais on n'a qu'un but : se qualifier. Lille a deux matchs à jouer. On va vendre chèrement notre peau. À nous de prendre du plaisir et de faire en sorte que ça passe », a demandé Yohan Cabaye, qui voue comme Adil Rami une énorme admiration à Liverpool, même s’il ne sera pas question de prendre des photos pendant le match, ce jeudi dans un Stadium Nord plein à craquer malgré le froid et le vent glacial annoncé.
Direction le Sud en revanche pour Marseille, qui tentera de tenir bon face à l’impressionnante attaque du Benfica Lisbonne. Si Didier Deschamps ne veut plus entendre parler du match qui a marqué les années 1990 en C1 de l’époque, avec la célèbre main de Vata qui a précipité l’élimination de l’OM, la réalité du terrain opposera deux équipes en forme, et qui ont bien l’intention d’aller loin dans cette compétition.
« C’est le niveau supérieur à Copenhague, il n’y a pas photo. Ce club a une histoire, un vécu. Ils auraient pu participer à la Ligue des Champions. Mais des équipes qui restent en Europa League, Benfica fait partie des très bonnes. Elle pratique un beau football, elle marque beaucoup de buts d’autant plus à domicile où elle est très efficace », a prévenu l’entraineur marseillais, pour ceux qui penseraient que le lourd revers de Porto montrait le déclin d’un football portugais actuellement dominé par la formation de Lisbonne, et qui espère bien se « refaire » un nom en Europe face à l’OM.