Dans son édition de ce lundi, Le Parisien affirme que Didier Quillot, directeur général exécutif de la Ligue de Football Professionnel réfléchit à imposer plusieurs mesures pour améliorer la Ligue 1. Et parmi celles-ci, la plus spectaculaire serait celle dont Jean-Michel Aulas et Noël Le Graët ont la paternité, à savoir imposer comme en Italie des quotas de joueurs français. C'est bien évidemment le PSG qui est visé.
En acceptant de ne plus critiquer le Paris Saint-Germain lors du dernier conseil d'administration, Jean-Michel Aulas savait probablement que la LFP avait dans ses tiroirs un projet à même de lui rendre service. En effet, selon le Parisien, entre quelques mesures purement financières pour essayer de baisser les charges ou trouver un sponsor pour la Ligue 1 à l'image de Dominos pour la Ligue 2, le nouvel homme fort de la LFP envisage de proposer aux clubs de mettre en place des quotas tout comme en Italie. De l'autre côté des Alpes, chaque équipe engagée en Serie A a droit à 25 joueurs et 8 doivent être formés en Italie dont 4 plus précisément dans le club. En France, ce nombre pourrait même être augmenté et imposé également aux 18 joueurs sur la feuille de match.
Cette saison, le Paris Saint-Germain est tranquillement dans les clous avec 11 joueurs formés en France dont 6 au PSG, mais s'il fallait tenir ces quotas sur chaque match, alors cela pourrait se tendre. Mais avec cette mesure, la LFP veut évidemment forcer la main lors du mercato en obligeant le club de la capitale, car c'est évidemment lui qui est visé, à acheter des joueurs français. Depuis que QSI a racheté le Paris Saint-Germain, seuls qautre footballeurs ont été achetés à d'autres clubs de Ligue 1, il s'agit de Blaise Matuidi à l'ASSE, Serge Aurier au TFC, Lucas Digne au LOSC et Laywin Kurzawa à Monaco. Il faut désormais que ce projet soit soumis aux clubs, et nul doute que d'ici là les choses pourraient sérieusement tanguer.