Placé sous haute surveillance en raison de la présence de supporters de l'AEK Athènes aux abords du stade, le match entre l'OM et l'Olympiakos a viré au cauchemar pour une bonne partie des supporters marseillais. Après plus de dix heures de voyage en bus, le groupe de supporters des South Winners a été pris à partie sans aucune raison apparente par les forces de police grecques, visiblement sur les nerfs au moment de croiser les différents groupes marseillais dans le centre-ville du Pirée. Un comportement que n'ont pas hésité à dénoncer les South Winners dans un communiqué de presse.
« En cours de journée, les 50 Winners ont croisé dans la ville les membres du Commando Ultra 84 et des supporters de l'AEK Athènes. Arrivés à nos bus, une forte colonie de forces de l'ordre nous attendait. Dès les premières minutes, l'ordre a été donné à la police de nous charger et de nous passer à tabac. Dans les affrontements qui ont suivi, on pouvait lire dans le regard de tous ces jeunes flics une haine indescriptible : scène surréaliste, un bus entier gazé et matraqué sans raisons valables. Certains supporters, pris d'étouffement, ont préféré se saigner mains et bras en cassant les vitres pour sortir du bus. Là encore, même à terre, même gazés, même immobiles, les coups de matraque s'accumulaient. La police grecque s'est peut-être enflammée, juste pour le plaisir de casser du marseillais et plus probablement du français », a accusé le groupe de supporters marseillais, qui a pu quitter la Grèce sans encombre, preuve du caractère étrange de l'intervention de la police grecque.