Longtemps annoncé proche d’un rachat, l’Olympique de Marseille était situé dans le viseur d’investisseurs saoudiens. Mais à en croire la dirigeante Amanda Staveley, la nouvelle direction de Newcastle s’intéressait davantage aux Girondins de Bordeaux cet été.
Nouveau propriétaire de Newcastle depuis le mois dernier, le fonds d’investissement public saoudien (PIF) a bien sondé le marché européen avant de s’installer en Angleterre. La dirigeante Amanda Staveley a en effet confirmé que ses collaborateurs avaient étudié d’autres pistes, et notamment une menant en Ligue 1. Certains penseront évidemment à l’Olympique de Marseille, longtemps annoncé dans le viseur des Saoudiens, et de manière insistante malgré les démentis catégoriques du patron américain Frank McCourt.
Le dossier bordelais brièvement étudié
Pourtant, cet intérêt ne concernait pas du tout le club phocéen, mais plutôt les Girondins de Bordeaux, mis en vente par King Street cet été. « Nous avons parlé à l'Inter Milan, au Milan AC mais le problème était que la structure de la Ligue était en désordre. Nous avons brièvement regardé Bordeaux, a révélé la copropriétaire de Newcastle Amanda Staveley, dans des propos relayés par The Independent. Mais nous ne regardons plus l'Inter. » Apparemment, la perspective de racheter les Girondins n’a pas séduit le fonds d’investissement saoudien.
C’est finalement Gérard Lopez qui a succédé aux Américains, et sauvé Bordeaux d’une relégation administrative. De son côté, le PIF a patienté jusqu’en octobre dernier pour acquérir Newcastle, pourtant en position de relégable en Premier League. Alors pourquoi ne pas avoir attendu la mi-saison pour se rassurer ? « Cela aurait été un pari d'investissement sûr, mais nous ne l'avons pas fait, a répondu Amanda Staveley. Nous avons décidé que si nous ne le faisions pas maintenant, cela n'arriverait pas et nous devions prendre ce risque. » Grâce aux recettes générées par la Premier League, il était évidemment plus intéressant d’investir dans le football anglais.