Eloigné des terrains pendant une grosse partie de la saison passée, Amine Harit espère briller avec l'OM. Evoquant ses soucis physiques, l'international marocain fait une confidence assez troublante.
A 26 ans, Amine Harit espère enfin vivre une saison sans pépin physique, car le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille sort de 213 jours sans jouer au football la saison passée, la rupture d’un ligament croisé du genou gauche l’ayant éloigné des terrains, et notamment du Mondial 2022 avec le Maroc. Ce que l’on ne savait pas, c’est que le joueur de l’OM a bénéficié de la greffe d’un ligament d’une personne récemment décédée. Les progrès de la médecine permettent en effet ce genre d’intervention, mais Amine Harit avoue dans L’Equipe avoir connu un moment de flottement lorsque le chirurgien a évoqué les détails de l’intervention chirurgicale qu’il a subie sur le genou gauche.
Amine Harit a hésité à faire cette greffe
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— Amine Harit (@Amine_000) October 26, 2023
S'il a finalement accepté cette greffe pour remettre son genou en état, le joueur marocain de l'Olympique de Marseille avoue avoir envisagé de refuser. « Je n'ai pas trop compris au début ! Il me dit : "On va te greffer des ligaments prélevés chez une personne décédée et qu'on a congelés". Pawww ... Je le regarde, sceptique, on parle d'un mort ! Aujourd'hui, j'en souris, mais sur le coup, tu te dis : "Je préfère prélever une part de moi que prendre quelque chose sur une personne décédée." Puis, il m'a parlé de la préservation, de l'entretien. Tout est réalisé pour que ce soit parfait, comme un organe neuf. J'espérais juste, comme c'était la jambe gauche, que la personne avait un bon pied gauche. Peut-être que j'allais tomber sur un Messi ! Je ne sais pas aujourd'hui qui m'a" donné" ce ligament », explique, dans le quotidien sportif, Amine Harit, qui a pleinement retrouvé l'usage de son genou.